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Ostéopathe - Pédicure-Podologue à Celles-sur-Belle (79370)

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Le cabinet d'ostéopathe de podologie et de pédicurie à Celles-sur-Belle (près de Périgné, Melle, Brioux, 79) vous présente la posturologie.

 

Par Pierre-Marie GAGEY* et Guy BIZZO**  
*Institut de Posturologie, Paris  
**Bureau National de Métrologie, Paris

(4 Janvier 2001)


     Aristote (330 BC) avait déjà compris que la position des parties du corps les unes par rapport aux autres ainsi que leur position par rapport à l'environnement, c'est-à-dire la posture corporelle sous son double aspect, est l'expression d'activités supérieures. Parmi toutes ces activités, les travaux de Newton ont focalisé l'attention des occidentaux sur celles qui sont en rapport avec la mécanique, l'équilibre des forces, la lutte du corps de l'homme avec la gravité. Ce champ de recherche s'est révélé fécond, particulièrement en possibilité de mesures que cet article souhaite explorer, mais il ne faudrait pas oublier que posture et équilibre ne représentent qu'un volet de la posturologie. Les orientaux ont remarquablement réussi à utiliser la posture comme moyen d'expression de l'émotion, en particulier dans le théâtre Nô, et de nos jours des orthophonistes (Grini et al., 1999) mesurent la position réciproque de certaines pièces squelettiques pour mieux observer l'expression vocale.  
     Quoi qu'il en soit, la posture renvoie toujours à ce qui la sous-tend et la mesure en posturologie n'a d'intérêt qu'en référence à ces activités supérieures que la posture dévoile. Il n'y a pas de mesures posturales sans concept postural. Ce qui nous oblige à proposer quelques détours à l'écart de la métrologie pure et dure. Pour présenter la mesure en posturologie ne faut-il pas d'abord répondre à cette question: finalement les posturologues mesurent quoi?

Vers le concept de système postural

En traçant dans son De motu animalium la verticale de gravité du corps de l'homme, Borelli (1679) a proposé que les lois de la mécanique ne soient pas réservées aux seuls corps célestes. Dès cet instant, posture et équilibre se sont trouvés reliés dans l'esprit des hommes, mais il a fallu attendre les débuts du XIXe pour que Charles Bell (1837) pose la question du contrôle postural: «Il est évident que l'homme possède un sens par lequel il connaît l'inclinaison de son corps et qu'il possède l'aptitude à la réajuster et à corriger tout écart par rapport à la verticale. Quel sens est-ce donc?» Quelques années plus tard, Karl von Vierordt (1860) rectifie la question de Charles Bell en remarquant que le contrôle postural n'est pas l'effet d'un seul sens mais de toute une série d'informations sensitivo-sensorielles: visuelles, tactiles de la plante des pieds, proprioceptives. Et Vierordt a alors l'intuition que les enregistrements de la posture de l'homme debout au repos sont susceptibles de nous renseigner sur le fonctionnement de ce qui n'est pas encore nommé système postural mais dont le concept déjà est présent pour l'essentiel; il enregistre les tout premiers signaux stabilométriques.

     La présentation actuelle du système postural ne fait que reprendre dans un langage contemporain ces avancées progressives.

Le système postural

Contrôle en rétroaction  
     Le corps de l'homme est mécaniquement instable puisque son centre de masse est situé au-dessus de son centre de pression sur le sol. Dès que la résultante des forces de gravité n'est plus alignée avec la résultante des forces de réaction au sol, un couple se créé qui tend à accélérer la chute du corps. La stabilisation de ce corps mécaniquement instable requiert donc un système de contrôle en rétroaction dont les entrées soient capables de déceler le moindre écart par rapport à la position d'équilibre afin de commander, dans les meilleurs délais, les réactions appropriées à un retour vers cette position d'équilibre.


     Les Entrées du système: Exo- et Endo-entrées.  
     Les exo-entrées de ce système de contrôle sont au nombre de trois, universellement admises: l'oeil, l'oreille interne, le pied, et jusqu'à présent nous n'en connaissons pas d'autre. Comme elles sont directement en rapport avec le monde extérieur, elles peuvent capter directement les mouvements du corps par rapport à l'environnement. On les appelle les «exo-entrées» du système postural. Seuls des organes sensitivo-sensoriels en rapport avec l'environnement peuvent permettre la stabilisation précise de l'homme dans son environnement.  
     Mais l'oeil tourne dans l'orbite alors que le vestibule est bloqué dans le massif pétreux. Les informations de position fournies par la vue ne peuvent donc pas être comparées aux informations de position fournies par l'oreille interne si la position de l'oeil dans l'orbite n'est pas connue du système postural. L'oculomotricité qui donne cette information est donc une entrée nécessaire du système postural bien qu'elle n'ait aucune relation directe avec le monde extérieur; c'est une «endo-entrée» du système postural.  
     Le même raisonnement s'applique au rachis - en particulier à ses deux parties les plus mobiles, cervicale et lombaire - ainsi qu'aux articulations des membres inférieurs qui donnent la position de «l'exo-capteur plantaire» par rapport aux «exo-capteurs céphaliques».


     La sortie du système  
     Les réactions cinématiques appropriées à la stabilisation du corps de l'homme entraînent une mobilisation  
- Soit du centre de pression,  
- Soit du centre de masse,  
pour les rapprocher de la même verticale de gravité. Or ces deux tactiques sont très différentes. La masse corporelle agit comme un filtre passe-bas, elle limite la rapidité des déplacements du centre de masse (la fréquence propre du pendule humain est de l'ordre de 0,3 Hz). Les déplacements du centre de pression, au contraire, mettent en mouvement des masses considérablement moins importantes, ils peuvent donc être beaucoup plus rapides, donc plus efficaces, et demander moins d'énergie.  
     Manifestement le fonctionnement du système postural n'est pas univoque.


Le système postural d'aplomb  
     Les médecins proposent d'isoler, sous le nom de système postural d'aplomb, le sous-système postural qui contrôle la stabilisation de l'homme debout au repos. En fait ce sont les malades qui leur ont appris la différence entre contrôle postural dynamique et contrôle postural quasi-statique: les «névrites vestibulaires» par exemple à un certain stade, quand ils marchent, ils se cognent contre tous les montants de portes alors que, debout au repos, ils sont capables de se tenir normalement.  
     Or cette notion d'un système de contrôle propre à la stabilisation de l'homme debout au repos est cohérente avec certaines données fondamentales sur la sortie et les entrées du système.  
     «Le corps est constitué de la superposition de modules (jambes, tronc, tête, bras). Chaque module est lié au module sous-jacent, sur lequel il prend appui, par un ensemble de muscles qui disposent de leur propre régulation centrale et périphérique, destinée à maintenir la position de référence du module. Les réflexes de redressement illustrent cette organisation modulaire (Rademaker, 1931)» (cité de Massion, 1997). Or dans la station debout au repos cette organisation modulaire, en pendules multiples, se modifie pour transformer le corps en un unique pendule inversé (Winter et al., 1997), ce qui réduit les degrés de liberté que le système postural doit contrôler, accélère donc la survenue des réactions motrices et finalement améliore la stabilisation au point de la rendre d'une finesse étonnante.      Cette tactique du pendule inversé est cohérente avec la tactique de mobilisation du centre de pression, ensemble elles réalisent la tactique du balai - pendule tenu, renversé, en équilibre sur le bout de l'index - dont on a déjà noté qu'elle était la tactique la plus rapide, la plus efficace, la moins onéreuse du point de vue énergétique.


     Les entrées du système postural d'aplomb, aussi, sont spécifiées par leur objet. Les canaux semi-circulaires interviennent dans le contrôle postural dynamique, mais pas dans le contrôle de la posture orthostatique (Fitzpatrick & Mccloskey, 1994), les accélérations des oscillations posturales sont alors inférieures au seuil de perception de ces capteurs (Gagey & Toupet, 1988). Le gain des fuseaux neuromusculaires augmente considérablement lorsque les étirements musculaires sont du même ordre de grandeur que l'amplitude des oscillations posturales orthostatiques (Matthews & Stein, 1969).


Que faut-il mesurer en pratique médicale?  
     A partir de ce concept du système postural - d'aplomb ou non - il est possible de dresser un inventaire des mesures qui sont susceptibles d'intéresser les thérapeutes (Nashner et al.,1982; Gagey & Weber, 1999):

  • La position moyenne de la verticale de gravité par rapport à un référentiel corporel, car elle permet d'apprécier la symétrie des contraintes qui s'exercent sur les articulations de l'axe corporel (Bricot, 1996).
  • L'écart-type par rapport à cette position moyenne, car elle permet d'apprécier l'efficacité du système de contrôle qui doit stabiliser la position du centre de masse.
  • La dépense d'énergie pour obtenir cette efficacité.
  • La raideur musculaire, car elle conditionne l'organisation modulaire du corps en pendule inversé.
  • L'amplitude des oscillations posturales en fonction des fréquences pour contrôler l'impact des rythmes biologiques, en particulier du rythme de la ventilation, sur la stabilité corporelle.
  • L'intégration des différentes afférences, visuelles, vestibulaires, cutanées plantaires, dans le contrôle postural, car elle n'est pas automatiquement garantie.
  • L'importance relative de ces différentes afférences dans le contrôle postural (Nashner & Woollacott, 1979).
  • Le nombre, l'interdépendance et/ou la hiérarchie des facteurs qui interviennent dans la dynamique non linéaire du contrôle postural.
  • L'indépendance des oscillations posturales frontales et sagittales, car elle garantit un traitement sous-cortical des informations (Ferrey & Gagey, 1988).

Les plates-formes de stabilométrie  
     L'usage de plates-formes de stabilométrie s'est très vite répandu dans les laboratoires de recherche - sauf aux U.S.A. qui ont utilisé presque exclusivement l'appareil de Nashner pendant de nombreuses années -. Les modèles de plate-forme variaient au gré de leurs constructeurs qui ont utilisé soit des capteurs de forces (jauges de contrainte ou quartz piézo-électriques) soit des capteurs de longueur (plongeurs électromagnétiques) groupés par quatre ou par trois sous la plate-forme, avec une plate-forme par pied ou une plate-forme pour les deux pieds, etc. L'invention et l'innovation étaient reines dans les années 60/70, et cela se conçoit aisément dans le contexte de recherche qui dominait cette époque.  
     Les fondamentalistes se sont alors regroupés au sein d'une société internationale de posturographie fondée à Amsterdam en 1969 et dont le premier congrès eut lieu en 1971 à Madrid (Cf. Agressologie 1972, tome 13, numéros B & C). Les quelques cliniciens qui participaient aux travaux de cette société ont essayé de faire comprendre leur problème: un médecin ne peut pas faire un enregistrement stabilométrique de ses patients avant qu'ils soient malades! Alors qu'un fondamentaliste peut enregistrer ses sujets d'expérience avant et après les manipulations qu'il leur impose. Les médecins ont donc besoin de normes statistiques pour situer leurs patients dans une distribution, les fondamentalistes non. Cette demande des médecins a été entendue, une commission de normalisation a été formée, confiée à Kapteyn (Kapteyn et al., 1983), mais au congrès de Houston il est devenu évident qu'il était trop tard pour proposer des normes internationales de construction d'une plate-forme de stabilométrie, il y avait déjà trois entreprises différentes qui commercialisaient des plates-formes de stabilométrie différentes au Japon, il nous a semblé impossible d'imposer arbitrairement l'une d'entre elles comme la norme internationale.  
 

Conclusions  
     La recherche fondamentale a fait beaucoup pour le développement de la mesure en posturologie. La recherche clinique a montré que ces mesures en posturologie ne sont pas simplement utiles mais qu'elles sont indispensables. On peut souhaiter que la recherche appliquée intervienne maintenant pour que les posturologues puissent disposer d'instruments de mesure de plus en plus performants.

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Sources : http://ada-posturologie.fr/MesureEnPosturologie.htm  le 25 février 2015”